Aujourd'hui plus qu'hier, les jeunes sont souvent stressés par leur avenir. Est-ce à cause de la morosité ambiante, due à tout ce qui se passe dans le monde ? Est-ce à cause du taux de chômage français qui ne parvient pas à connaître la baisse ? Quelle que soit la raison, il faut reconnaître que, paradoxalement, nos jeunes sont de plus en plus efficaces et que les bacheliers sont de plus en plus nombreux à réussir leur examen, même s'ils se retrouvent ensuite à se poser des questions car ils ne savent pas concrètement où cela va les mener d'avoir obtenu ce diplôme. C'est la raison pour laquelle nombre d'entre eux préfèrent suivre une formation qui les mènera vers une profession au plus vite.

Suivre une formation professionnelle

L'avenir, pour un lycéen et a fortiori pour un collégien, est quelque chose de vague, de flou. Travailler n'est pas une priorité dans leur esprit, Ils pensent à autre chose, parce que, pour le moment, ce n'est logiquement pas une vraie préoccupation. Pourtant certains savent que faire des études pour le principe n'est pas une démarche constructive, et qu'il vaut mieux se tourner vers une formation vraiment qualifiante. Posséder une formation dans l'agroalimentaire permet ce type de perspectives certes plus terre-à-terre, mais qui s'avèrent résolument plus positives pour l'avenir.

Faut-il bouder l’université ?

Il y a quelques décennies encore, faire ses études à l'université représentait ce qu'il y avait de plus prestigieux en matière d'avenir. En effet dans la tradition française, l'excellence intellectuelle était vertueuse et représentait un objectif pour nombre de jeunes. Mais l'on se rend compte aujourd'hui que le monde dans lequel nous vivons à davantage besoin d'ouvriers qualifiés et d'énergies positives dans le monde économique que de penseurs, en ce sens où les places sont en nombre limitées, dans les sphères universitaires. Il n'y a plus de honte à vouloir apprendre un métier dès l'adolescence, au contraire même, cela est de mieux en mieux vu par la société.