La formation est un nouveau métier

Dans ce contexte former les individus est un nouveau métier. La profession connait des changements importants. Les fondamentaux ne sont pas touchés. La connaissance conserve toute sa valeur. Le savoir en représente une partie, on cherche à l’acquérir en vue d’un usage particulier. La première des missions confiée à l’université est la transmission des connaissances, elles sont évolutives et il faut les faire évoluer.

La recherche et les discussions entre spécialistes permettent de faire progresser la connaissance. Au cours de ses premières années d’études l’universitaire se familiarise avec une discipline pour ensuite se préparer à la recherche. Il peut choisir de bifurquer et de s’orienter vers un mastère spécialisé. Les principaux débouchés restent la recherche, l’enseignement, les postes offerts par les entreprises privées ou publiques. La majorité des salariés travaillent dans le secteur privé.

Le master en ressources humaines

Les mastères de gestion des ressources humaines ou de finance appliquée sont deux exemples de spécialisation professionnelle. Il y a donc un choix d’orientation à faire en cours d’études. La recherche offre des débouchés pour un petit nombre d’étudiants. Envisager d’en faire son métier suppose de poursuivre jusqu’au doctorat. Cela reste le point fort de l’université. Le monde de la recherche est devenu international, les chercheurs forment une communauté restreinte de personnes qui se connaissent. Les études universitaires privilégient certaines qualités. L’étudiant doit apprendre, comprendre et réfléchir dans sa discipline.

Il lui est aussi demandé de s’ouvrir aux autres et aux idées des autres car les différents domaines de connaissance présentent des relations d’interdépendance. Les grandes écoles ne fonctionnent pas selon le même modèle. Elles sélectionnent davantage les étudiants et elles ont pour ambition de former des cadres de direction pour les entreprises privées et les organismes publics. Les qualités valorisées ne sont pas les mêmes, l’approche est plus élitiste et les formations sont moins spécialisées. Ceci dit, les distinctions entre universités et grandes écoles deviennent moins marquées.

Mieux vaut se spécialiser

Il faut la gérer, elle pousse donc à une unification des différents systèmes car il vaut mieux compter sur les complémentarités des systèmes et éviter de créer des oppositions qui n’apportent pas grand-chose. D’un point de vue individuel, et quel que soit le domaine étudié, il est difficile de vouloir rester un généraliste. A un moment ou un autre on est obligé de se spécialiser dans une discipline et parfois même au sein de cette discipline. Pour ces raisons ceux qui sont passés par une grande école vont souvent, par la suite, se spécialiser dans une université. Les formations dispensées au niveau de l’enseignement supérieur répondent à des besoins très différents. Il existe une grande variété de niveaux et de spécialités. Cette variété de l’offre va de pair avec une diversité des méthodes d’enseignement. Cependant, partout on cherche davantage à informer, à développer une connaissance et une réflexion ouverte sur le monde. La mondialisation fait que l’on observe de plus en plus fréquemment ce qui se passe à l’étranger.

Le véritable enjeu aujourd’hui est de parvenir à associer des compétences différentes. Davantage de spécialisation oblige à inventer de nouvelles formes de coordination du travail humain.