La formation supérieure requiert que l'on ait de bonnes habitudes de travail, que l'on soit régulier dans ses recherches personnelles, assidu en cours, et que l'on soit prêt à redoubler d'efforts en cas de besoin, lorsqu'une échéance importante arrive. Mais c'est avant tout le travail quotidien qui fait la différence. Pourtant quand on doit passer un examen d'entrée, même si l'on a des facilités et que l'on a les meilleures habitudes de révisions et de travail du soir, l'appréhension est telle que l'on pourrait être gagné par la tension et ne pas réussir l'examen de ce fait. Quel dommage ce serait pour un élève modèle, qui n'a jamais connu l'échec scolaire et que celui-ci pourrait anéantir. Pour éviter ce type de drame, une solution s'impose : suivre une année de préparation.
S'orienter après le bac
Les élèves que les professeurs jugent comme étant les plus brillants de leurs classes de première et de terminale sont souvent promis à un bel avenir, et si ce sont les enseignants qui le disent, cela fait aussi la joie des parents. Une rencontre entre ces adultes, si elle est bien préparée, donne souvent lieu à des discussions cordiales et confiantes sur l'avenir du jeune, et parmi ces conversations on en vient souvent à aborder la problématique de la suite des études. Pour ces bons éléments, le corps professoral va conseiller l'orientation vers les grandes écoles et, pour être rassurants, vont tout autant recommander à la famille l'inscription dans un établissement qui propose une prépa aux grandes écoles. Le choix est donc celui de l'excellence et, pour que l'adolescent soit en mesure de performer de façon optimale, cette année en amont est le meilleur moyen.
Une année de prépa
En effet c'est là que vont se confirmer les aptitudes du jeune adulte, ses véritables capacités à faire face à un examen difficile, à des contraintes d'études qu'il n'a jamais expérimentées au lycée, même dans le cadre de sa préparation au baccalauréat et ce, même si jusque-là ce dernier a constitué l'étape la plus délicate qu'il ait eue à franchir. La tension générée par la volonté de bien faire, mais aussi et surtout de faire bien mieux que les autres de façon à s'assurer le sésame, est certainement l'élément sur lequel une jeune en prépa, tout comme en formation en alternance entre école et apprentissage d'ailleurs, aura le plus à travailler, car c'est celui que l'on ne peut pas appréhender sans l'avoir vécu. La prépa aidera aussi en cela.